lundi 6 mars 2017

Brèves


Expo Vermeer et les maîtres de la peinture de genre

© Rijksmuseum Johannes Vermeer, La Laitière, vers 1658-1661, Amsterdam. 

L'exposition Vermeer et les maîtres de la peinture de genre permet de comprendre comment Vermeer et les peintres de scènes de genre, actifs en même temps que lui, rivalisaient les uns avec les autres. C'est une plongée au cœur de scènes élégantes et raffinées que propose ici le musée du Louvre. Un parcours à travers des représentations faussement anodines du quotidien.

© Dublin, National Gallery of Ireland 
Gabriel Metsu, Jeune homme écrivant une lettre, 1664-1666,
 Huile sur panneau, 52 x 40,5 cm. 

La puissance économique mondiale des Provinces-Unies atteint son apogée durant le troisième quart du XVIIe siècle. Les membres de l’élite hollandaise exigent un art qui reflète cette image. La « nouvelle vague » de la peinture de genre voit ainsi le jour au début des années 1650. Des scènes idéalisées, et superbement réalisées, de vie privée sont mises en scène, avec des hommes et des femmes installant une civilité orchestrée.


Expo Vermeer et les maîtres de la peinture de genre
Musée du Louvre (entrée Pyramide)
Paris 1er
horaires : tous les jours (sauf mardi) : 9 h-17 h 30, nocturne mercredi et vendredi jusqu’à 21 h 45

jusqu’au 22 mai 2017



Expo Eli Lotar 

Collection Centre Pompidou, Paris, MNAM-CCI. © Eli Lotar 
Eli Lotar, Locomotive, vers 1929
 Epreuve gélatino-argentique d’époque, 22,9 x 14,3 cm. 

Eli Lotar (1905-1969) est un photographe et cinéaste français d’origine roumaine. Il arrive en France en 1924 et devient rapidement l’un des tous premiers photographes de l’avant-garde parisienne. Le Jeu de Paume propose ici de (re)découvrir le rôle d'un acteur majeur de la modernité photographique. Le parcours thématique s'intéresse à la « Nouvelle Vision », au cinéma documentaire ainsi qu'aux paysages urbains, industriels et maritimes.

Collection Centre Pompidou, Paris, MNAM-CCI. © Eli Lotar 
Eli Lotar, Portrait de l’actrice Wanda Vangen, 1929
 Epreuve gélatino-argentique d’époque, 24 x 17,9 cm. 


L’exposition du Jeu de Paume rassemble plus d'une centaine de tirages vintage, récemment localisés, dans une quinzaine de collections et d’institutions internationales. Une sélection d’une centaine de documents
(livres, revues, lettres, négatifs, films), qui constituent le cœur du travail de l'artiste Eli Lotar, sont également à découvrir. Le parcours est composé de cinq sections thématiques.

Expo Eli Lotar
Jeu de Paume
1, place de la Concorde
Paris 8e
horaires : tous les jours (sauf lundi) : 11 h-19 h, nocturne mardi jusqu’à 21 h

jusqu’au 28 mai 2017



Expo Sérénissime ! 


L'exposition Sérénissime ! présente plus de 40 peintures, gravures et dessins provenant de prestigieuses collections françaises et européennes. Ces œuvres mettent en lumière les fastes déployés par la Sérénissime République de Venise au temps des Lumières. En effet, au XVIIIe siècle, la stabilité politique et économique de la République Sérénissime établit le dernier âge d’or vénitien. Le parcours d'exposition explore quatre thématiques liées aux fêtes vénitiennes. 

Fondazione Querini Stampalia, Venise 
Pietro Falca dit Pietro Longhi, Le Casotto du lion au Carnaval de Venise en 1762, Huile sur toile. 

Au XVIIIe siècle, la stabilité politique et économique de la République Sérénissime établit le dernier âge d’or vénitien, auquel mettra un terme la conquête napoléonienne de 1797. Des événements publics et privés à Venise marquent l'ultime chapitre d’une histoire millénaire : fêtes, célébrations, régates et autres spectacles sont au cœur de ces festivités. Ils participent à une véritable mise en scène politique et religieuse de Venise et son immortalisés par de grands noms.

Expo Sérénissime !
Musée Cognacq-Jay
8, rue Elvézir
Paris 4e
horaires : tous les jours (sauf lundi) : 10 h-18 h

jusqu’au 25 juin 2017



Expo Studio Blumenfeld - New-York : 1941-1960 


L’exposition Studio Blumenfeld - New-York : 1941-1960 propose un parcours extérieur et intérieur, mis en scène par l’architecte et scénographe Vasken Yéghiayan. Près de deux cents œuvres, dont une trentaine de clichés inédits, évoquent la relation du photographe Erwin Blumenfeld avec la presse de mode et de beauté (Harper’s Bazaar, Vogue, Look, Life, Cosmopolitan), ainsi qu'avec la publicité.

© The Estate of Erwin Blumenfeld 
Sans titre, non daté. 

Dans l'entrée de la Cité de la Mode et du Design, dans sa Galerie d’actualité, au sein de l’Atrium : l’exposition Studio Blumenfeld - New-York : 1941-1960 invite à découvrir le cheminement artistique d'un grand photographe, sa constante soif d’exploration, ainsi que sa recherche d’une identité par la photographie couleur qui allait influencer l’Amérique dans les années 40 et 50.

Expo Studio Blumenfeld - New-York : 1941-1960
Cité de la mode et du Design
 34, quai d’Austerlitz - Docks en Seine
 Paris 13e
 horaires : tous les jours (sauf mardi) : 11 h-19 h

jusqu’au 4 juin 2017




Expo « Taro Izumi » - Pan 

Taro Izumi, Candidate untitled (Can not see the shadow of the rainbow), 2015 
Installation vidéo, techniques mixtes 
Courtesy of the artist 

Le Palais de Tokyo présente Pan, la première exposition personnelle d’envergure en France de Taro Izumi (né en 1976, vit à Tokyo). Taro Izumi est, au Japon, un artiste singulier. Il développe un monde qui s’exprime par des installations, des sculptures et des vidéos, dont les processus d’apparition sont liés à l’accident, au jeu, à la perturbation.


Les installations qu’il construit à partir de ces hypothèses ludiques sont la source de formes, sculptures et peintures murales qui, souvent par l’absurde, deviennent des formes inattendues, extraordinaires, et qui déjouent avec humour nos habitudes artistiques et sociales. Par exemple, l’invention de supports composés d’éléments quotidiens - chaises, tables, tabourets, coussins - rapidement associés pour supporter un corps qui imiterait la détente ou l’impulsion d’un sportif en action, est à la fois un objet étonnant, une parodie des corps rêvés des héros du stade et un commentaire intéressant sur l’histoire du socle dans la sculpture.


Expo « Taro Izumi » - Pan
Palais de Tokyo
13, avenue du Président Wilson
Paris 16e
horaires : de midi à minuit tous les jours, sauf le mardi

jusqu’au 8 mai 2017



Expo Game, le jeu vidéo à travers le temps 

© Ubisoft / Assassin’s Creed 
Ezio Auditore dans le jeu Assassin’s Creed II. 

L'exposition Game pose plusieurs interrogations autour du jeu vidéo. Ce dernier se regarde aujourd'hui autant qu’il se joue : mais comment est-il entré dans notre quotidien, et comment en est-il arrivé à être consommé de cette manière ? Le parcours, qui présente une soixantaine de jeux, propose un dialogue entre générations : les plus jeunes expliquent « leur » jeu vidéo aux parents qui, de leur côté, jouent avec eux aux bornes d’arcades d’antan mises à disposition.

© Erwann Terrier 
Yu Suzuki 

Le jeu vidéo fait partie de nos jours, à l’image du cinéma ou encore de la télévision, du Top 10 mondial des industries culturelles avec Mario, Pac-Man et Lara Croft pour ne citer qu'eux. Il se décline sous plusieurs formes et peut tout faire : du cinéma, de la télé, du sport. L'Espace Fondation EDF propose de découvrir l'histoire du jeu vidéo à travers le temps, ainsi que son rôle dans notre société aujourd'hui.

Expo Game, le jeu vidéo à travers le temps
Espace Fondation EDF
6, rue Récamier
Paris 7e
horaires : tous les jours (sauf lundi) : 12 h-19 h

jusqu’au 27 août 2017




Expo Fantasmagories ! 

(c) DR 
La Poule aux oeufs d'or, 1906

A ses débuts, le cinéma puise son inspiration dans les fééries et les contes, des genres très en vogue sur les scènes parisiennes et européennes durant le XIXe siècle. Des personnages enchanteurs et diaboliques font bientôt leur apparition dans les films. Des mondes imaginaires qui s’animent grâce aux décors et aux costumes. Une magie perceptible sur les affiches et les photos. Fantasmagories ! présente des documents issus des collections de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, ainsi que de l'associaiton des amis de Georges Méliès.


© DR 
Vers la lune, 1908
 

Expo Fantasmagories !
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
73, avenue des Gobelins
Paris 13e
horaires : du mardi au jeudi (13 h-19 h), vendredi (14 h-20 h), samedi (11 h 30-19 h)

jusqu’au 27 mars 2017




Expo Carcasse - Sonia Kacem 

Sonia Kacem, Carcasse / Photo: Gregor Staiger 

Des structures de bois et de métal délimitent « un monde », au sens de celui qu’on lui donne dans les jeux vidéo et dans lequel le visiteur est invité à évoluer. Carcasse se compose essentiellement de lignes et de vides et s’amuse de l’idée que l’artiste doit « remplir l’espace ». Sonia Kacem (née en 1985, vit à Genève), brouille notre perception, entre abstraction et fiction. Les sculptures, dépouillées, se parent de couleurs ambiguës, évoquant la chair, adoptent des prénoms anthropomorphes et constituent les personnages d’un étrange intérieur. 

Sonia Kacem, Carcasse / Photo: Gregor Staiger 

Expo Carcasse - Sonia Kacem
Centre culturel suisse
38, rue des Francs-Bourgeois (au fond du passage)
Paris 3e
horaires : du mardi au dimanche (13 h-19 h)
Entrée libre

jusqu’au 2 avril 2017




Expo 21 rue La Boétie 

© Archives Paul Rosenberg & Co, New York 
Paul Rosenberg, tableau Renoir et Somerset Maugham. 

La galerie Rosenberg eut un impact considérable dans la promotion de l'art moderne en Europe et aux Etats-Unis. Homme d'affaires avisé mais également grand amateur d'art, Paul Rosenberg entretenait des relations privilégiés avec les artistes qu'il représentait parmi lesquels Aristide Maillol et Pablo Picasso.
 La seconde guerre mondiale marque un tournant dans l'histoire des Rosenberg. Devant la politique antisémite du gouvernement de Vichy, Paul Rosenberg et sa famille doivent fuir à New York où il continuera son activité de galeriste.

© Fondation Foujita / ADAGP, Paris, 2016 
Marie Laurencin (1883-1956), Anne Sinclair à l’âge de quatre ans, 1952,
 Huile sur toile, 27 x 22 cm, Collection

Nombre d'œuvres de sa collection furent cependant spoliées. 
L'exposition retrace le parcours singulier de  Rosenberg à travers une soixantaine de chefs-d'œuvre de l'art moderne et de nombreux documents d'archives permettant d'appréhender le contexte artistique et historique de l'époque. L'exemple des Rosenberg permet également d'aborder l'épineuse question des restitutions des œuvres d'art spoliées pendant la deuxième guerre mondiale. En effet, plus de soixante-dix ans après la fin du conflit,
beaucoup d'œuvres n'ont pas encore été rendues à leurs propriétaires ou du moins à leurs héritiers...

Expo 21 rue La Boétie
Musée Maillol
61, rue de Grenelle
Paris 7e
horaires : tous les jours (10 h-30-18 h 30), nocturne le vendredi jusqu’à 21 h 30

jusqu’au 23 juillet 2017




Expo Les années 40 et 50 : L’Optimisme contagieux - Harold Feinstein 

© Harold Feinstein 125th Street From Elevated Train, 1950


La Galerie Thierry Bigaignon présente pour la première fois en Europe une rétrospective de l'oeuvre du  photographe américain Harold Feinstein, né à New York en 1931 et décédé en juin 2015. Digne représentant de la « New York School of Photography », Feinstein étend son oeuvre sur près de six décennies, période pendant laquelle il va s'évertuer à faire le portrait intime d’une Amérique exubérante et pleine de vitalité. La première partie de la rétrospective se consacre aux jeunes années du photographe, les années 40 et 50, offrant une sélection de photographies en noir et blanc, à la fois riches, diverses et bouleversantes d’humanisme.

© Harold Feinstein

Expo Les années 40 et 50 : L’Optimisme contagieux - Harold Feinstein
Galerie Thierry Bigaignon - Hôtel de Retz
9, rue Charlot
Paris 3e
Entrée libre


jusqu’au 30 avril 2017



Expo Phillp King, Dans la couleur

Phillip King, Yellow Rise, 2016
Courtesy de l’artiste et galerie Lelong, Paris

Né en 1934 à Tunis, Phillip King figure parmi les sculpteurs les plus importants de la seconde moitié du XXème siècle. Après des études à la St Martin’s School of Art de Londres sous la direction d’Anthony Caro, il devient assistant d’Henry Moore. Exposé aux côtés de son maître lors de l’exposition Primary Structures au Jewish Museum de New-York en 1966, il commence à se faire remarquer et est choisi pour représenter la Grande-Bretagne à la Biennale de Venise en 1968.

Phillip King, Yellow Rise, 2016
Courtesy de l’artiste et galerie Lelong, Paris

Ses formes en trois dimensions sont empreintes des réflexions profondes sur l’art de la sculpture et ses matériaux menées autant par les artistes minimalistes que ceux du Land Art au milieu du siècle. De même que Carl Andre, Dan Flavin, Donald Judd, Robert Morris ou Robert Smithson, Phillip King participe de cette redéfinition progressive du genre. A la modulation de l’espace engendrée par des formes géométriques, qui oscillent sans cesse entre équilibre et instabilité, le sculpteur associe des couleurs vives, venues évoquer autant les paysages de sa Tunisie natale que le vocabulaire des premières abstractions.

Expo Phillp King, Dans la couleur
Galerie Lelong
13, rue de Téhéran
Paris 8e
horaires : du mardi au vendredi de 10 h 30 à 18 h ; le samedi de 14 h à 18 h 30
Entrée libre

jusqu’au 1er avril 2017




Expo Alchimia - Fabienne Auzolle

Fabienne Auzolle, Arbre de vie, faïence émaillée, 51 x 40 x 11 cm, 2015. 

A la suite de nombreux voyages d’études et résidences, l’artiste française Fabienne Auzolle s’est spécialisée dans les techniques de la céramique et du tissu. Ses expériences internationales lui ont permis d’assimiler de nombreuses techniques : le tissu Bogolan et les cuissons primitives au Burkina Faso, la faïence émaillée en Italie… Elle a pu exposer ses créations de Singapour à Miami en passant par Séoul et Paris. Alchimia nous dévoile des œuvres d’une grande mystique. Grâce à la terre, l’artiste réalise des figures de madones, des femmes fleuries à mi-chemin entre sacré et profane, naturel et spirituel.


Les personnages mêlent de nombreuses influences, reliant les époques et les régions. Entre Vierges romanes et Arbres de vie Mexicains, ils se parent de cupules aux couleurs vives contrastant avec le blanc pur d’une faïence émaillée. Dans les dernières œuvres de Fabienne Auzolle, les cupules qui autrefois nimbaient les « déesses fertiles » se sont maintenant regroupées. Elles se concentrent, s’agglomèrent, pour former de spectaculaires cercles, des Tondos pouvant évoquer les peintures religieuses de la Renaissance. En travaillant la terre, l’artiste lui donne une luminosité inédite et une haute valeur spirituelle.

Expo Alchimia - Fabienne Auzolle
Galerie INSULA
24, rue des Grands Augustins
Paris 6e
horaires : ouvert du mardi au samedi, de 14 h à 19 h 30
Entrée libre

jusqu’au 15 avril 2017




Expo Les émaillées... et quelques autres - Denis Monfleur


Denis Monfleur, Le tireur de bloc, 2016
 Lave du Mont Dore émaillée, 60 x 16 x 13 cm, Photo : Francis Hammond 

Né en 1962 à Périgueux, Denis Monfleur vit et travaille à Fontenay-sous-Bois, en Dordogne et dans les carrières de Bretagne et d'Auvergne. Le sculpteur taille directement dans la pierre les formes que lui dicte son imagination. De la dureté du granit et du basalte qu'il utilise exclusivement, il extirpe des figures d'un juste équilibre. Elles empruntent au matériau dont elles sont faites leur rugosité et leur apparente sévérité, mais atteignent, par la main de l'artiste, une délicatesse et une souplesse que n'auraient pu leur donner que l'art.

Denis Monfleur, Vanité, 14 x16 x14 cm, 2010, granit -  © Galerie Claude Bernard 

Expo Les émaillées... et quelques autres -  Denis Monfleur
Galerie Claude Bernard
7/9 rue des Beaux-Arts
Paris 6e
horaires : ouvert du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30 
Entrée libre 

jusqu'au 15 avril 2017




Expo Aucun mythe pour ces contrées de l’esprit - Alex Verhaest 

Aucun mythe pour ces contrées de l’esprit - Alex Verhaest, Centre des Arts d’Enghien-les-Bains 

L’univers de l'artiste belge Alex Verhaest n’est pas sans rappeler celui du cinéma, de la peinture flamande et de l’esthétique de certains jeux vidéo. Ses images intègrent les technologies visuelles les plus contemporaines, ses films expérimentaux évoquent les thèmes de la vanité et de la famille. Déconstruction narrative, transformation et perte d’un langage sont au cœur de ses installations audiovisuelles, ses sculptures 3D et ses impressions numériques grands formats. Ses films expérimentaux déclinent tour à tour les thèmes de la vanité et de la famille, convoquant la figure du Pater Familias dans des environnements fourmillants de détails à forte charge symbolique.

Aucun mythe pour ces contrées de l’esprit - Alex Verhaest, Centre des Arts d’Enghien-les-Bains

Non-dits et secrets transparaissent comme autant de personnages qui participent à étirer le temps et le rendre palpable. Le travail d’Alex Verhaest convoque tout à la fois le monde de l’enfance et son ingénuité, à celui de Kafka et de ses « Métamorphoses ». Déconstruction narrative, transformation et perte d’un langage commun sont le fil rouge des installations audiovisuelles interactives ou non, des sculptures 3D et des impressions numériques grands formats de cette artiste conteuse. 

Expo Aucun mythe pour ces contrées de l’esprit - Alex Verhaest
Centre des Arts d’Enghien-les-Bains
12, rue de la Libération
95880 Enghien-les-Bains
horaires : du mardi au vendredi (11 h-19 h), samedi (14 h-19 h), dimanche (14 h-18 h)
Entrée libre

jusqu’au 2 avril 2017