lundi 8 octobre 2012

Brèves


Expo Chat Noir




Le musée de Montmartre présente une exposition unique sur l'un des lieux mythiques de Montmartre, le cabaret du Chat Noir. L’exposition évoque l’atmosphère littéraire, artistique et musicale du Chat Noir au travers de plus de 200 oeuvres d’Henri de Toulouse-Lautrec, Edouard Vuillard, Théophile-Alexandre Steinlen, Adolphe Willette, des Nabis et des Symbolistes, une reconstitution du théâtre d’ombres et des accompagnements musicaux (Bruant, Yvette Guilbert).
Sans oublier le divertissement et la bohème artistique montmartroise représentés par le cirque Fernando, le Moulin Rouge et le Bal Tabarin. C’est également l’occasion de découvrir durant la visite les jardins Renoir du musée. C’est dans les jardins du 12, rue Cortot que Renoir a découvert son intérêt pour la nature. Il y peindra La balançoire, Torse, effet de soleil. Ces tableaux ont servi au choix des fleurs replantées dans les jardins.


Pierre Vidal, couverture Pour la vie à Montmartre,
1897
Lithographie 20 x 27.5 cm
Collection privée
© DR


Exposition Autour du Chat Noir - Arts et Plaisirs à Montmartre 1880-1910
Musée de Montmartre
12/14, rue Cortot
Paris 18e
Ouvert tous les jours de 10 h à 18 h

du 13 septembre 2012 au 13 janvier 2013



Expo Et ils s’émerveillèrent… Croatie médiévale


Couronne angevine rappelant la Pala d’or du trésor de Saint Marc de Venise, Zadar, XIVe siècle © musée Sicu

« Et ils s’émerveillèrent… » : telle est l’expression employée par Geoffroy de Villehardouin
pour décrire la réaction des « pèlerins » découvrant Zara, actuelle Zadar, en 1202.
L’exposition du musée de Cluny nous invite à partager cette fascination des hommes du
Moyen Âge pour les trésors de Croatie, à travers une sélection de pièces exceptionnelles.
À l’initiative du festival « Croatie, la voici », l’exposition présente un choix de 43 œuvres
illustrant le dynamisme et l’originalité de la création médiévale locale du IXe au XIVe siècle, mais aussi la richesse des échanges artistiques entre les provinces de l’actuelle Croatie et
le reste de l’Europe durant cette période.


Reliquaire du bras de saint Blaise, cathédrale de Dubrovnik, XIIe siècle
©GKD Zagreb

Dans ce cadre, le musée de Cluny bénéficie de prêts prestigieux consentis par les principaux
musées et trésors d’églises des villes de Pula, Zadar, Nin, Trogir, Split, Dubrovnik, Zagreb,
Rab et Sibenik. L’orfèvrerie est à l’honneur, associée à de remarquables exemples de
sculpture. Des manuscrits enluminés complètent ce panorama des « merveilles ».
La scénographie de l’exposition associe une présentation chronologique à la mise en valeur
de quelques ensembles et chefs-d’œuvre remarquables.


Expo Et ils s’émerveillèrent… Croatie médiévale
Musée de Cluny
Musée national du Moyen Age
6, place Paul Painlevé
Paris 5e
Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h 15 à 17 h 45


du 10 octobre 2012 au 7 janvier 2013





Expo Cheveux chéris


Au croisement de l’anthropologie, de l’histoire de l’art ancien et contemporain, de la mode et des mœurs, l’exposition met en œuvre les problématiques de l’intime individuel et sa sociabilité sur le thème universel des cheveux. Abordant l’idée que chacun donne de sa personnalité par la coiffure, elle se présente tout d’abord sous l’angle de la frivolité, des compétitions entre blonds/blondes, rousses et bruns, lisses et crépus dans un large éventail de peintures classiques, de sculptures et de photographies d’auteurs. Comparant les coquetteries en Papouasie Nouvelle-Guinée, celles des belles citadines africaines ou des artistes de la haute coiffure, l’exposition avance vers l’idée du matériau humain à modeler, à sculpter, support à la fois de savoir-faire, de la relativité de la beauté mais aussi objet de perte, symbole du temps qui passe, de la maladie et de la mort.


Supports de mémoire, reliques, talismans, les cheveux conservent pour beaucoup l’aura et l’énergie de leur propriétaire. Une large partie de l’exposition est consacrée à ces mana qui ont donné naissance, dans le monde, à de multiples objets dits « magiques » ou dotés de pouvoirs que l’on s’approprie. La question du reste et du trophée est ainsi posée et plus largement du statut de certains « objets » campés aux frontières de l’horripilant et de l'insoutenable, interrogeant nos catégories à partir d’une expérience universelle. 

Expo Cheveux chéris
Musée du quai Branly (mezzanine ouest)
37, quai Branly
Paris 7e
mardi, mercredi et dimanche de 11 h à 19 h
jeudi, vendredi et samedi de 11 h à 21 h


du 18 septembre 2012 au 14 juillet 2013


Tempesta au Centquatre

La comédienne Anna Bragagnolo dans une évocation de la Vénus endormie (1509) de Giorgione


Touchée depuis longtemps par la sensibilité artistique et spirituelle du peintre vénitien Giorgione (1477-1510), la compagnie Anagoor a choisi de lui dédier Tempesta, en hommage à la Tempête (v. 1507). Performance artistique sans dialogue autant que spectacle théâtral, l’œuvre de la compagnie a été réalisée dans le cadre d’une installation multimédia, mêlant différents langages (audio, vidéo, geste théâtral).

Giorgione, la Tempête, vers 1506-1508

Tempesta, les 16 et 17 octobre au Centquatre
104, rue d'Aubervilliers
Paris 19e

salle 200 : séances à 20 h 30, mardi 16 octobre et mercredi 17 octobre



Expo Labrouste (1801-1875), architecte


Henri Labrouste est l’un des rares architectes du XIXe siècle dont l’œuvre n’a jamais cessé d’être une référence tant en France qu’à l’étranger. La rationalité des solutions qu’il a mises en œuvre pour répondre aux programmes complexes qui lui étaient confiés, la puissance de ses réalisations, l’étrange singularité de leurs ornements et surtout l’importance accordée aux matériaux nouveaux font de son œuvre un jalon essentiel dans l’évolution de l’architecture. Le parcours rend hommage à la légèreté et la délicatesse des structures métalliques qu'il a créées : dessins, photographies anciennes, maquettes, médailles, croquis et manuscrits témoignent ainsi, et entre autres, de l’héritage de cet architecte.

Labrouste (1801-1875) Architecte – la structure mise en lumière 


Expo Labrouste (1801-1875), architecte 
Cité de l’Architecture et du Patrimoine
1, place du Trocadéro
Paris 16e
Ouverture de 11 h à 19 h, nocturne le jeudi jusqu’à 21 h. Fermeture le mardi
du 11 octobre 2012 au 7 janvier 2013



Expo Manuel Álvarez Bravo Un photographe aux aguets (1902-2002)


Développée durant huit décennies, l’œuvre photographique de Manuel Álvarez Bravo (Mexico, 1902-2002) constitue un jalon essentiel de la culture mexicaine du XXe siècle. À la fois étrange et fascinante, sa photographie a souvent été perçue comme le produit imaginaire d’un pays exotique, ou comme une dérive excentrique de l’avant-garde surréaliste.
Manuel Álvarez Bravo, la Renommée endormie, 1938-1939

L’exposition veut dépasser ces lectures. Sans nier le lien avec le surréalisme ou les clichés liés à la culture mexicaine, cette sélection de 150 images vise à mettre en lumière un ensemble spécifique de motifs iconographiques dans le travail de Manuel Álvarez Bravo : les reflets et trompe-l’oeil de la grande métropole ; les corps gisants, réduits à de simples masses ; les volumes de tissus laissant entrevoir des fragments de corps ; les décors minimalistes à l’harmonie géométrique ; les objets à signification ambiguë…


Expo Manuel Álvarez Bravo 
Un photographe aux aguets (1902-2002)
Jeu de paume
1, place de la Concorde
Paris 8e
ouvert le mardi de 11 h à 21 h, du mercredi au dimanche de 11 h à 19 h, fermeture le lundi et les jours fériés

du 16 octobre 2012 au 20 janvier 2013


La galerie Thaddaeus Ropac à Pantin


La galerie Thaddaeus Ropac inaugure en octobre 2012 son nouvel espace entièrement dédié à l'art contemporain, sur 14000 m2 à Pantin.



Die Ungeborenen d’Anselm Kiefer et Iphigénie de Joseph Beuys du 14 octobre 2012 au 27 janvier 2013
69, avenue du Général-Leclerc -93500 Pantin


Mary Cassatt à Paris : Dessins et gravures de la collection Ambroise Vollard

Mary Cassatt La Lampe (The Lamp), 1890-91

Le Mona Bismarck American Center for Art & Culture présente Mary Cassatt à Paris : Dessins et gravures de la collection Ambroise Vollard. 

L'exposition dévoile - pour la première fois en France - une part importante du travail graphique de l’artiste américaine, dont le caractère éminemment moderne frappa à tel point Ambroise Vollard qu’il acquit la majeure partie de sa collection. Ces œuvres restèrent en sa possession jusqu'à sa mort, avant d'être rachetées par le marchand et collectionneur Henri Petiet. En 2000, une partie de ces trésors furent enfin montrés au grand jour par Marc Rosen et Warren Adelson lors d'une exposition New-Yorkaise. 


Expo Mary Cassatt à Paris : Dessins et gravures de la collection Ambroise Vollard
Mona Bismarck American Center for Art & Culture
34, avenue de New-York
Paris 16e
Ouvert le mercredi à dimanche de 11 h à 18 h , fermeture les jours fériés


du 26 septembre 2012 au 20 janvier 2013



Jefferson Starship au Bataclan


 En tournée en 2012, ce groupe légendaire célébrera sa 2000e représentation depuis leur création en 1974 !
 Jefferson Starship, intronisé au Rock & Roll Hall of Fame, dont Paul Kantner le fondateur de Jefferson Airplane, et David Freiberg également membre fondateur de Jefferson Airplane et co-fondateur d’un autre groupe légendaire Quicksilver Messenger Service, seront présents en octobre  au concert parisien.



Concert de Jefferson Starship
Bataclan
50, boulevard Voltaire
Paris 11e

le 22 octobre à 19 h



Le Parcours FIAC Hors les Murs au Jardin des Plantes




Suite au succès de la première édition, la FIAC et le Muséum national d’Histoire naturelle proposent à nouveau un parcours d’œuvres contemporaines dans le Jardin des Plantes, où la scène émergente côtoie des artistes confirmés tels Mark Dion, Lucy + Jorge Orta, David Nash, Herman de vries… Au total des œuvres de 27 artistes (plus du double de l’an dernier) sont installées. Des œuvres qui investissent les espaces extérieurs et intérieurs : le Jardin des Plantes mais aussi les espaces remarquables du Muséum tels que la Ménagerie, les Grandes Serres, la Galerie de Paléontologie ainsi que la Grande Galerie de l’Evolution. Cette deuxième édition est l’occasion de mettre en valeur un parcours singulier en totale adéquation avec le lieu, où l’art, la nature et la science sont intimement entremêlés. Certaines œuvres ont ainsi été pensées in situ (Dominique Blais pour la Gloriette de Buffon, Fabien Giraud et Raphaël Siboni dans la Galerie de Minéralogie, actuellement fermée au public). Les collections du Muséum servent de support et d’illustration à la diffusion des connaissances sur les écosystèmes, l’interaction entre les plantes et les animaux, les relations entre l’Homme et la Nature.









L'Enfant


A la fois fable théâtrale et drame rural, L’Enfant - écrit et mis en scène par Carole Thibaut - convie le spectateur dans une localité énigmatique. L’intrigue se profile autour d’un nouveau-né abandonné, recueilli mystérieusement par l’idiote du village.

Expo Les Dérives de l’imaginaire



Actuellement l’on peut voir au Palais de Tokyo l’expo Les Dérives de l’imaginaire, qui présente une vingtaine d’artistes internationaux de diverses générations. Formant un assemblage hétéroclite, ces œuvres sont censées « témoigner et décrire les processus mentaux de leur développement » (quel jargon !). Comme dans les grandes surfaces, l’on trouve de tout dans cette expo thématique : des gravures de William Hogarth (?), des anti-tableaux de Guy Debord [1], grand manitou intello du situationnisme ainsi que les photos réalistes de John Miller.

Laisser les cendres s’envoler



Avec Laisser les cendres s’envoler, quatorzième roman de Nathalie Rheims, l’on est plongé d’emblée dans une troublante histoire de  famille dans laquelle déception, souffrance, amour et haine se cognent entre une mère et sa fille.